À jour!

23 juin 2010 par Simon Aucun commentaire »

Je n’écris pas souvent, mais je suis à jour. Je suis finalement passé à WordPress 3.0 :-)

Cheap…

10 juin 2010 par Simon Aucun commentaire »

Le Flight Training Manual, est une publication de Transport Canada coûte 9,95$ chez VIP Aviation. Là où le bat blesse, c’est que la version française, coûte 37,95$.

J’étais prêt à crucifier Transport Canada pour cet écart de prix entre ces deux version de la même publication. Quelle ne fût pas ma surprise en constatant que la version française ne coûte que 12.00$ sur le site même de Transport Canada, soit le même prix que la version anglaise….

Alors, les cheaps ne sont pas ceux auxquels je pensais!

Une heure dans le siège de gauche

7 juin 2010 par Simon Aucun commentaire »

Samedi dernier, la météo incertaine m’a tout de même laissé la chance d’effectuer un vol de familiarisation avec un instructeur de l’Aéroclub de Longueuil. Un vol de familiarisation donc, pour voir si j’aime assez ça pour plonger dans la formation de pilote privé. J’avais donc rendez-vous avec mon instructeur à 8h00 aux installations de Pratt à l’aéroport de St-Hubert. L’instructeur arrive et nous nous dirigeons vers les locaux de l’Aéroclub où il m’explique rapidement ce que nous ferons aujourd’hui, le fonctionnement de l’Aéroclub, etc. Il me demande si je préfère allez voler le long du fleuve et revenir par le Richelieu, ou alors aller du côté des Montérégiennes. Je n’ai pas vraiment de préférence, les deux me tente, mais j’opte finalement pour les montagnettes.

C-FIQX  (Jetphotos.net - ©Denis F. McBriarty)

C-FIQX (Jetphotos.net - ©Denis F. McBriarty)

Pour ce vol, nous allons utiliser C-FIQX, un Cessna 172M. Nous devons tout d’abord enlever ses amarres et laver le pare-brise qui est plein de mouches écrasées. Ce qui fût fait assez rapidement. Ensuite, mon instructeur se charge de l’inspection pré-vol en faisant le tour de l’appareil. Je le regarde faire, il a l’œil aiguisé et il semble se concentrer sur sa tâche. Je le laisse faire en me disant qu’un jour je devrais aussi porter une grande attention à cette tâche, et prendre le temps qu’il faut pour le faire, malgré la hâte de décoller!

L’inspection terminée, je prends place à gauche (yes!) et nous passons aux choses sérieuses. Mon instructeur passe les items de la checklist un à un, en m’expliquant brièvement. Nous démarrons le moteur, et nous allons nous positionner un peu plus loin sur le tarmac afin de faire notre point fixe, un autre élément important du pré-vol. Tout semble parfait, nous contactons donc le contrôleur au sol de St-Hubert afin de demander l’autorisation de circuler. C’est rapidement donné. Nous nous déplaçons en suivant les instructions du contrôleur. Nous sommes chanceux, le faible trafic et les vents presque nuls font que nous sommes autorisés à utiliser la piste 24R, plutôt que la 06L qui est en service. Ça nous fera moins de taxi à faire. Je me familiarise avec le palonnier pour diriger l’appareil au sol. Cette fois, je sais plus à quoi m’attendre et je me sens plus en contrôle que lors de mon stage de pilotage de l’été dernier. Arrivé près de le piste 24R, nous contactons la tour afin de demander une autorisation pour le décollage ce qui nous est accordé immédiatement. C’est parti, plein gaz! C’est toujours aussi grisant d’être aux commandes et de “sentir” l’avion décoller.

On monte alors en paliers en suivant l’axe de piste, puis virage à gauche pour passer à peu près au dessus des Promenades St-Bruno. Il y a quelques nuages épars à environs 1000′ et une bonne masse plus haut, peut-être vers 2500′-3000′ – je ne suis pas encore très bon pour évaluer les distances en vol. Par contre, nous resterons à 1900′ tant que nous ne serons pas sortis de la zone du terminal de Montréal. Cette zone débute à 2000′ d’altitude et pour y pénétrer, même en VFR, nous devons remplir un plan de vol. Nous nous contenterons alors d’en sortir avant de prendre un peu d’altitude. Nous passons au dessus du Richelieu pour passer tout juste à l’est du Mont St-Hilaire. La vue est magnifique, avec les quelques nuages plus bas que nous et ceux accrochés à la montagne. Il n’y a presque pas de vent, l’air et stable et le Cessna vole pratiquement sur des “rails”. Je n’ai pas de difficulté à maintenir le cap et l’altitude. Mon instructeur m’explique les différentes mouvements que l’avion peut faire (roulis, lacet, tangage) et me les fait essayer, pour avoir le feeling.

À un certain moment, il me dit qu’il allait me montrer une simulation de panne moteur. Nous sommes alors à environs 2500′ et il met les gaz au neutre. L’effet sur l’avion est perceptible, par contre, on voit bien que l’avion veut toujours voler et “plane” doucement. On prend le temps de chercher un champ où il serait possible d’atterrir en urgence (si c’en était vraiment une, bien sûr). On trouve rapidement deux champs parallèles qui semblent prometteur, on en choisi un et on fait notre approche. L’avion plane toujours aussi bien. J’imagine qu’advenant une véritable situation d’urgence, je serais moins calme, mais bon, c’est bien de voir que ces avions ne se transforment pas en roche sans leur moteur! Nous sommes finalement en base et nous virons pour nous mettre en finale… au champ! Nous survolons l’extrémité du champs à environs 100′. Je vois un couple de canards qui s’envolent en se demandant qu’est ce que cet avion vient faire là! Nous survolons le champs à 20′-30′ pieds (bon, je ne sais pas si nous étions plus ou moins près, mais c’est l’impression que j’en avais), c’était impressionnant, et je crois que ce choix de champ était parfait, on aurait dit presque une gazonnière. L’expérience étant concluante, nous remettons les gaz et nous montons aussitôt. J’espère que les gens qui habite la maison au bout du champ on eu une belle vue!

Il est maintenant temps de commencer à prévoir notre retour. Nous nous enlignons donc sur l’autoroute 20, pour retraverser le Richelieu, puis on vise le building de l’IREQ pour finalement survoler Ste-Julie. Nous sommes en approche puis en longue finale sur la piste 24R pour laquelle nous avons étés autorisés. Puisque la piste en usage est toujours la 06L, le contrôleur nous dit d’atterrir puis de faire un 180 pour revenir sur nos pas et prendre le taxiway J. Nous nous exécutons aussitôt et nous nous rendons au stationnement où nous repositionnons l’avion. Cette heure de vol (tapante) a passé bien trop vite! Je m’entends bien avec l’instructeur, l’avions est dans un bon état (selon ce que je peux en dire), j’aime le fonctionnement de l’Aéroclub versus à celui d’une école… Ouf. J’ai hâte d’y retourner!

Est-ce que je plonge et je débute cette formation ?

Envolée à Maui

14 mai 2010 par Simon Aucun commentaire »

Wow, ça fait vraiment longtemps que je n’ai pas écris ici! Beaucoup de choses se sont passées depuis les derniers mois mais je suis toujours un “rampant”… Par contre, j’ai encore en tête d’acquérir mes ailes…

Ceci dit, ça ne m’a pas empêché de faire un tour d’hélicoptère lors de vacances à Maui, Hawaii’ en février dernier. J’ai eu la chance de faire un vol de 45 minutes à bord d’un EuroCopter EC130. Un superbe appareil, très confortable.

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Du haut des airs, nous pouvions voir énormément de baleines à bosse, dont plusieurs formant des “competitions pods”, où plusieurs mâles compétitionnent pour une femelle. Très impressionnant.

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Nous avons survolés de magnifiques vallées volcaniques, typiques des paysages d’Hawaii.

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Un gars ben content de son avant-midi… :-)

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Si vous passez par Hawaii’, je recommande vivement les services de Blue Hawaiian Helicopter tour.

Comment avoir la vue de 2684 pieds sans quitter le sol…

16 novembre 2009 par Simon Aucun commentaire »

Simple, montez au sommet du Burj Dubaï. La plus haute structure faite par l’homme.

Ouf…

Vol dans un U-2

26 octobre 2009 par Simon Aucun commentaire »

L’animateur britannique James May , surtout connu ici pour la série Top Gear, a fait récemment une série de documentaires afin de souligner le 40 anniversaire de l’alunissage d’un homme sur la Lune. Dans un de ces documentaire, James May on the Edge of Space, il a eu la chance d’effectuer un vol dans un Lockheed U-2 biplace de l’armée américaine. Cet avion est principalement caractérisé par son altitude de croisière, soit 70,000 pieds. Environs le double de l’altitude de croisière des avions de ligne. Cet avion, issue de la guerre froide, est encore utilisé aujourd’hui pour des missions de surveillance et d’espionnage.

Voici un extrait de ce documentaire. Ça doit être une expérience extraordinaire de voir la Terre à cette altitude!

One Six Right

1 octobre 2009 par Simon 3 commentaires »

J’ai regardé dernièrement ce documentaire qui porte sur l’histoire de l’aéroport Van Nuys, dans le région de Los Angeles, en Californie. Cet aéroport est actuellement l’aéroport d’aviation générale le plus achalandé au monde. En terme de trafic, il se classe au 25e rang, soit plus que Laguardia à New York, Logan à Boston ou même Mexico.

Aéroport Van nuys

Aéroport Van nuys


Le documentaire est vraiment bien filmé, la direction photo est excellente. Ils filment bien la quantité d’avions de type différent. C’est d’ailleurs assez inouï de constater la grande diversité de modèles qu’il y a. On y retrouve les petits avions “de type Cessna” (comme diraient les médias) des écoles de pilotages, des warbirds en quantité, incluant même des bombardiers, des hélicoptères en quantité et aussi énormément de jets d’affaires, du petit Lear jusqu’aux énormes BBJ.

On y dresse un survol de l’histoire de cet aéroport, de sa création dans les années 20, de son passage en tant que base militaire, jusqu’à l’aéroport que l’on connait. On y parle aussi du fait que là bas, comme ailleurs, les habitations ont rejoint l’aéroport et que les résidents se plaignent du bruit. On connait un peu la même situation à Mascouche et St-Hubert. C’est peut-être un peu pourquoi j’ai terminé l’écoute de ce documentaire avec un petit sentiment de déprime… Est-ce qu’il y a encore une place pour la petite aviation ? Le bruit, la pollution, les coûts, les assurances, etc… Un peu déprimant pour un gars qui souhaite prendre un jour son permis de pilote.

Une belle découverte

25 septembre 2009 par Simon Aucun commentaire »

AOPAJ’ai découvert récemment des petits cours en ligne préparés par la Aircraft Owners and Pilots Association (AOPA). C’est en anglais, évidement, et adapté à la règlementation américaine. Par contre, la plupart des cours sont aussi valables pour tous les pilotes. Par exemple, j’ai bien aimé le cours sur la prise de décision.

Ils sont très bien fait, en Flash, avec narration, vidéos, quiz, etc. Je vous recommande vivement d’aller y jeter un coup d’oeil.

Pour l’amour du ciel – Troisième épisode

21 septembre 2009 par Simon Aucun commentaire »

Encore une bonne émission. Pas la meilleure, qui reste la deuxième, selon moi, mais de très bons segments tout de même. J’ai bien aimé les topos sur Air Inuit, encore une fois. C’était le fun de voir une jeune fille pilot in command (PIC) sur un Twin Otter. Quelle belle compagnie je trouve, on voit vraiment ce qu’apporte l’aviation pour la vie au Nord. Ça me rend curieux de visiter cette partie du Québec trop peu connue. J’ai aussi trouvé intéressant la partie sur SkyService et le rapatriement par Learjet. J’ai des bonnes assurances, mais ouf, je ne sais pas si elles couvrent un tel service! Ça doit vraiment coûter la peau des fesses!! J’ai un peu moins aimé la partie sur le sauvetage militaire. Quant à l’équipe d’intervention DART, j’aurais aimé en savoir plus sur la logistique, et passer un peu moins de temps que les longues minutes sur l’aide internationale. Je trouvais qu’on sortait du sujet et que c’était le retour du spectre du financement de la série qui dirige le script. Bof.

La semaine prochaine, dernier épisode. On y parlera de braver le danger, des snowbirds et du commandant Piché.

Le dernier vol du Liberator 3701

15 septembre 2009 par Simon Aucun commentaire »

Le 19 octobre 1943, un Consolidated B-24 Liberator du 10e escadron décolle de la base du RCAF de Gander, à Terre-Neuve, avec 4 membres d’équipages et 20 passagers, des militaires partant en permission. Les conditions météo étaient mauvaises.

Consolidated B-24 Liberator

Consolidated B-24 Liberator

Au moins un militaire qui devait prendre ce vol, opte pour prendre un vol ultérieur, quand les conditions se seront améliorées. Le vol part éventuellement en direction de la base de Mont-Joli, en Gaspésie. Les conditions météo ne s’améliorent pas et la base de Mont-Joli indique à l’équipage du bombardier que l’aéroport est fermé et qu’ils devraient rejoindre plutôt la base de Dorval, à Montréal. C’était la dernière communication avec le bombardier, il était environs 21h00 heure locale, il faisait noir, les conditions météo étaient mauvaises. L’avion n’est jamais arrivé à Montréal, ni à aucune autre base.

Malgré plus de 700 missions de recherche aérienne en deux mois, aucune trace de l’appareil. C’est un mystère.

Ce n’est que presque deux ans plus tard, soit le 19 juin 1946, que l’appareil est retrouvé, par hasard, lors d’une mission de recherche pour un autre appareil. Le pilote de cet avion de recherche aperçoit un reflet métallique au sol, sur un flan de la Montagne Noire, à quelques kilomètres de la ville de Saint-Donat. Une recherche au sol confirme que ce sont bien les restes du B-24 disparu deux ans plus tôt. Il semble que l’équipage ait dévié de sa trajectoire, et se soit écrasé à environs 2,500′ d’altitude, sur la montagne Noire, le deuxième plus haut sommet des Laurentides.

Les restes de cet avion sont toujours sur la montagne Noire. Il est possible d’aller les visiter en empruntant les sentiers de la montagne Noire. Une randonnée relativement difficile, de 12km aller-retour vous attends. Le sentier n’est pas le plus beau, mais il y a de belles vues et, le site assez spécial du crash. Il est assez impressionnant de voir les morceaux de l’appareil éparpillé dans la forêt. Malheureusement, au fil des années, plusieurs morceaux ont été pris par des randonneurs, mais ce qu’il reste vaut quand même la peine d’être vu.

Pour les amateurs de géocaching, 24 caches, soit une pour chaque victimes, ont étés placées à proximité.

Voici quelques photos:

Sentier de la Montagne Noire
Lac
Site du crash du B24-Liberator
Site du crash du B24-Liberator
Site du crash du B24-Liberator
Site du crash du B24-Liberator
Site du crash du B24-Liberator
Site du crash du B24-Liberator